Notre cerveau traite des millions d’informations par jour. Il les stocke le jour, et la nuit il en effectue le traitement durant le sommeil paradoxal. Les informations sont passées du cerveau gauche vers le cerveau droit, ce qui explique le mouvement latéral de nos yeux durant le sommeil. C’est ainsi que les événements que nous avons vécus deviennent des souvenirs.
Il y a toutefois des événements, davantage chargés émotionnellement, que le cerveau a du mal à traiter la nuit, car il n’a pas la ressource suffisante pour les digérer. Ainsi, au lieu de les faire passer dans la zone « souvenir », ils restent dans notre présent et peuvent causer des symptômes désagréables, du type : angoisses – trouble du sommeil – phobies et peurs irrationnelles – problème de confiance en soi, d’estime de soi – repli …
Cela peut se traiter.
C’est une découverte par hasard en 1987 par une américaine, Francine Shapiro, qui permet de découvrir qu’en reproduisant artificiellement les mouvements oculaires des yeux de la phase de sommeil paradoxal, on peut aider à faire digérer un événement plus lourd.
Dans ce travail, nous allons d’un côté faire baisser le poids du problème, et d’un autre côté recontacter vos ressources intérieures et les faire augmenter.
Pourquoi ça marche ?
- Dans cette phase artificielle, le cerveau a plus de ressources que la 1ère fois.
- On va découper au préalable l’événement, pour mieux le digérer.
L’EMDR / DMS respecte très précisément le protocole EMDR défini par Francine Shapiro, ajoutant des apports pragmatiques issus de plusieurs années d’expériences, entre autre de travailler avec le canal qui convient le mieux au bénéficiaire (visuel, auditif, kinesthésique), et accroître ainsi notre efficacité thérapeutique.